Pourquoi la chirurgie ?
Quels sont les risques de l’obésité ?
La surcharge pondérale a des répercussions graves sur la santé.
Elle prédispose à de nombreuses pathologies comme le diabète de type 2, l’hypertension artérielle, l’hypercholestérolémie et l’hypertriglycéridémie ; elle favorise les maladies cardiovasculaires, le syndrome d’apnées obstructives du sommeil, l’incontinence urinaire d’effort, l’arthrose notamment des hanches, des genoux et des chevilles, mais aussi l’apparition de certains cancers (cancers du sein, du côlon, de l’endomètre). Elle peut être une cause d’infertilité, notamment par la survenue d’un syndrome des ovaires polykystiques.
Elle prédispose également au reflux gastro-oesophagien, à la lithiase biliaire (calculs dans la vésicule biliaire). Elle peut être à l’origine de problèmes psychologiques et sociaux : dépression, image négative de soi-même, isolement, discrimination sociale, sans compter les difficultés qu’elle entraîne dans la vie de tous les jours : mouvements plus difficiles, tâches quotidiennes plus dures ; sièges des voitures et des transports publics (avion, train) inadaptés à la morphologie des obèses ; difficulté à maintenir une hygiène personnelle correcte.
Enfin, les enquêtes épidémiologiques montrent que l’obésité réduit l’espérance de vie de plusieurs années. Les patients obèses ont ainsi un risque augmenté de 50 à 100 % de mort prématurée par rapport à la population de poids normal.
La chirurgie bariatrique est donc une solution efficace et reconnue depuis de nombreuses années qui permet de prévenir, d’améliorer voire de guérir ces états pathologiques favorisés par l’obésité, ce qui a comme corollaire d’augmenter l’espérance de vie et d’améliorer la qualité de celle-ci.
Elle prédispose à de nombreuses pathologies comme le diabète de type 2, l’hypertension artérielle, l’hypercholestérolémie et l’hypertriglycéridémie ; elle favorise les maladies cardiovasculaires, le syndrome d’apnées obstructives du sommeil, l’incontinence urinaire d’effort, l’arthrose notamment des hanches, des genoux et des chevilles, mais aussi l’apparition de certains cancers (cancers du sein, du côlon, de l’endomètre). Elle peut être une cause d’infertilité, notamment par la survenue d’un syndrome des ovaires polykystiques.
Elle prédispose également au reflux gastro-oesophagien, à la lithiase biliaire (calculs dans la vésicule biliaire). Elle peut être à l’origine de problèmes psychologiques et sociaux : dépression, image négative de soi-même, isolement, discrimination sociale, sans compter les difficultés qu’elle entraîne dans la vie de tous les jours : mouvements plus difficiles, tâches quotidiennes plus dures ; sièges des voitures et des transports publics (avion, train) inadaptés à la morphologie des obèses ; difficulté à maintenir une hygiène personnelle correcte.
Enfin, les enquêtes épidémiologiques montrent que l’obésité réduit l’espérance de vie de plusieurs années. Les patients obèses ont ainsi un risque augmenté de 50 à 100 % de mort prématurée par rapport à la population de poids normal.
La chirurgie bariatrique est donc une solution efficace et reconnue depuis de nombreuses années qui permet de prévenir, d’améliorer voire de guérir ces états pathologiques favorisés par l’obésité, ce qui a comme corollaire d’augmenter l’espérance de vie et d’améliorer la qualité de celle-ci.
Une efficacité durable sur le poids et remarquable sur les comorbidités
La chirurgie bariatrique est remarquablement efficace sur le poids, et cette efficacité se maintient sur le long terme, même si une reprise partielle de poids est habituelle à moyen terme.
En moyenne, la perte de poids est de 25 Kg pour un Anneau Gastrique, de 35 Kg pour une Sleeve Gastrectomie et de 45 Kg pour un By-Pass Gastrique. Il existe cependant de grandes variabilités interindividuelles.
Le garant du succès repose non seulement sur la chirurgie, mais aussi sur la faculté du patient à modifier ses habitudes alimentaires (c’est-à-dire à manger moins, ce à quoi l’aide la chirurgie), et à reprendre une activité physique (bouger au quotidien, faire du sport). Les patients n’y étaient plus habitués car avant cela leur était impossible.
La baisse de poids augmente l’espérance de vie, améliore la qualité de vie, transforme le quotidien ; les personnes peuvent enfin se déplacer, faire leur toilette, lacer leurs chaussures, sortir, ne plus être ostracisées…
La chirurgie bariatrique permet, comme en témoignent maintenant de nombreuses études scientifiques toutes unanimes, une rémission ou une amélioration considérable des maladies liées à l’obésité, comme le diabète de type 2, l’hypertension artérielle. Ces résultats ont fait émerger le concept de chirurgie «métabolique», dont l’impact est plus ou moins marqué en fonction des pathologies et des interventions, l’anneau gastrique ayant probablement l’impact le plus faible.
Toutes les pathologies suivantes sont améliorées :
Ces résultats ne sont pas liés à la seule perte de poids, le diabète et l’HTA régressent rapidement en post-opératoire, alors même que le patient n’a pas encore perdu un poids significatif ; ils sont aussi le fait de phénomènes endocriniens encore mal connus.
Concernant le côté pécuniaire de cette chirurgie, et notamment son poids sur le budget de la santé publique, on considère que le coût d’une intervention est récupéré en 3 ans, c’est-à-dire 3 ans de prise en charge médicale d’un patient diabétique, hypertendu…équivalent au coût d’une chirurgie bariatrique.
Tous ces résultats en faveur de la chirurgie bariatrique sont maintenant bien documentés dans la littérature médicale. Ainsi, l’étude la plus célèbre – étude SOS- qui a observé une cohorte de patients obèses sur 15 ans, a mis en évidence une baisse de mortalité après chirurgie bariatrique et une efficacité sur la perte de poids (réduction de 50% ou plus de l’excès de poids) qui perdure dans le temps malgré une certaine reprise de poids à moyen terme, ainsi qu’une efficacité sur les comorbidités. A contrario, la prise en charge médicale seule, pourtant très optimisée dans cette étude, n’avait permis aucune réduction pondérale.
En moyenne, la perte de poids est de 25 Kg pour un Anneau Gastrique, de 35 Kg pour une Sleeve Gastrectomie et de 45 Kg pour un By-Pass Gastrique. Il existe cependant de grandes variabilités interindividuelles.
Le garant du succès repose non seulement sur la chirurgie, mais aussi sur la faculté du patient à modifier ses habitudes alimentaires (c’est-à-dire à manger moins, ce à quoi l’aide la chirurgie), et à reprendre une activité physique (bouger au quotidien, faire du sport). Les patients n’y étaient plus habitués car avant cela leur était impossible.
La baisse de poids augmente l’espérance de vie, améliore la qualité de vie, transforme le quotidien ; les personnes peuvent enfin se déplacer, faire leur toilette, lacer leurs chaussures, sortir, ne plus être ostracisées…
La chirurgie bariatrique permet, comme en témoignent maintenant de nombreuses études scientifiques toutes unanimes, une rémission ou une amélioration considérable des maladies liées à l’obésité, comme le diabète de type 2, l’hypertension artérielle. Ces résultats ont fait émerger le concept de chirurgie «métabolique», dont l’impact est plus ou moins marqué en fonction des pathologies et des interventions, l’anneau gastrique ayant probablement l’impact le plus faible.
Toutes les pathologies suivantes sont améliorées :
- Diabète de type 2 : la chirurgie bariatrique est nettement plus efficace que le traitement médical sur le diabète chez le patient obèse ; le by-pass gastrique, un peu plus performant que la sleeve gastrectomie, améliore le diabète dans 80 à 98% des cas. De façon étonnante, cette efficacité survient très rapidement, en l’espace de quelques jours à quelques semaines, si bien que le malade opéré peut très vite réduire son traitement antidiabétique, voire s’en dispenser. L’efficacité est telle que la chirurgie est actuellement proposée comme une option thérapeutique valide chez les patients obèses (IMC ≥ 30) avec un diabète de type 2 mal équilibré par le traitement médical.
- Hypertension artérielle : 87 % des cas.
- Dyslipidémie : 95 % des cas.
- Apnées du sommeil : plus de 90 % des cas.
- Maladies cardio-vasculaires, stéato-hépatite / NASH
- Arthrose du genou : 42 % des cas. De nombreux patients sont confiés au chirurgien bariatrique avant réalisation d’une chirurgie orthopédique (prothèse de hanche, de genou) pour faciliter sa réalisation et maximiser ses chances de succès.
- Réduction de l’infertilité, fréquente chez les obèses ; amélioration du syndrome des ovaires polykystiques. Beaucoup de patientes sont adressées par le gynécologue, notamment pour optimiser les probabilités de succès d’une fécondation in vitro.
- Diminution des cancers : cancers hormonodépendants (sein, endomètre), du côlon, du rein, certains cancers de l’œsophage…
Ces résultats ne sont pas liés à la seule perte de poids, le diabète et l’HTA régressent rapidement en post-opératoire, alors même que le patient n’a pas encore perdu un poids significatif ; ils sont aussi le fait de phénomènes endocriniens encore mal connus.
Concernant le côté pécuniaire de cette chirurgie, et notamment son poids sur le budget de la santé publique, on considère que le coût d’une intervention est récupéré en 3 ans, c’est-à-dire 3 ans de prise en charge médicale d’un patient diabétique, hypertendu…équivalent au coût d’une chirurgie bariatrique.
Tous ces résultats en faveur de la chirurgie bariatrique sont maintenant bien documentés dans la littérature médicale. Ainsi, l’étude la plus célèbre – étude SOS- qui a observé une cohorte de patients obèses sur 15 ans, a mis en évidence une baisse de mortalité après chirurgie bariatrique et une efficacité sur la perte de poids (réduction de 50% ou plus de l’excès de poids) qui perdure dans le temps malgré une certaine reprise de poids à moyen terme, ainsi qu’une efficacité sur les comorbidités. A contrario, la prise en charge médicale seule, pourtant très optimisée dans cette étude, n’avait permis aucune réduction pondérale.
Lieux de pratique
Cursus
DOCTEUR FRÉDÉRIC DOUCHEZ
- ANCIEN INTERNE DES HÔPITAUX DE PARIS
- ANCIEN CHEF DE CLINIQUE
- ASSISTANT DES HÔPITAUX DE PARIS
- CHIRURGIE GÉNÉRALE VISCÉRALE ET DIGESTIVE
- CHIRURGIE DE L’OBÉSITÉ
Honoraires
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