Ce qui va changer dans votre vie
Modifications du comportement alimentaire
Les perceptions gustatives et olfactives peuvent être modifiées. La modification du goût peut être agréable ou bien désagréable et rendre les aliments écœurants ou bien moins intéressants, aidant ainsi certains patients à ne plus consommer certains produits. Les préférences alimentaires se modifient, une attirance vers les fruits et légumes est souvent décrite.
Les odeurs peuvent être exacerbées, et généralement désagréables, allant jusqu’à provoquer des nausées (odeur de café, cosmétiques…). Les intolérances alimentaires sont fréquentes après la chirurgie, notamment après un by-pass. Elles sont individuelles et causées par divers facteurs. Elles peuvent être un frein à la diversification alimentaire. Un aliment mal toléré ne doit pas être supprimé définitivement de l’alimentation, il faudra le tester à nouveau en petites quantités. Les intolérances les plus fréquentes concernent la viande rouge, le pain en baguette, le lait, les aliments fibreux de texture filandreuse comme certains légumes (asperge, fond d’artichaut, vert de poireaux) et certains fruits (ananas, pomme), ou bien le mode d’assaisonnement ou de cuisson. Cependant il faut rester vigilant quant à une possible restriction alimentaire volontaire, qui peut être causée par la crainte de regrossir, mêlée à une appréhension de vomissements ou de dumping syndrome, ce qui peut contrarier la réintroduction d’une alimentation diversifiée.
Les odeurs peuvent être exacerbées, et généralement désagréables, allant jusqu’à provoquer des nausées (odeur de café, cosmétiques…). Les intolérances alimentaires sont fréquentes après la chirurgie, notamment après un by-pass. Elles sont individuelles et causées par divers facteurs. Elles peuvent être un frein à la diversification alimentaire. Un aliment mal toléré ne doit pas être supprimé définitivement de l’alimentation, il faudra le tester à nouveau en petites quantités. Les intolérances les plus fréquentes concernent la viande rouge, le pain en baguette, le lait, les aliments fibreux de texture filandreuse comme certains légumes (asperge, fond d’artichaut, vert de poireaux) et certains fruits (ananas, pomme), ou bien le mode d’assaisonnement ou de cuisson. Cependant il faut rester vigilant quant à une possible restriction alimentaire volontaire, qui peut être causée par la crainte de regrossir, mêlée à une appréhension de vomissements ou de dumping syndrome, ce qui peut contrarier la réintroduction d’une alimentation diversifiée.
Modifications du transit
Les modifications du transit ne sont pas systématiques en post-opératoire. Les diarrhées sont plus fréquentes au cours du premier mois et régressent au fil des semaines. Une constipation est souvent rapportée, et peut être renforcée par une supplémentation en fer, la diminution du bol alimentaire et la réduction des apports en fibres et des apports hydriques.
Organisation des repas
Lorsque cela est possible, il est préférable que les repas soient préparés par une tierce personne les premières semaines suivant la chirurgie. En effet la préparation des repas peut s’avérer compliquée en raison des dégoûts alimentaires, des exacerbations des odeurs et de la fatigue liée à la chirurgie. Le cas échéant, on conseillera de consommer des plats préparés riches en protéines.
Par la suite, les repas doivent rester des moments conviviaux, à intégrer à la vie familiale afin de pouvoir assurer le calme et la détente au cours des repas. Le patient ne doit pas s’exclure définitivement des repas familiaux, ni renoncer aux restaurants et aux invitations chez des amis. Les habitudes se modifieront au cours du temps. Le patient devra rester vigilant sur la quantité du bol alimentaire et sur la nécessité d’une bonne mastication des aliments.
Par la suite, les repas doivent rester des moments conviviaux, à intégrer à la vie familiale afin de pouvoir assurer le calme et la détente au cours des repas. Le patient ne doit pas s’exclure définitivement des repas familiaux, ni renoncer aux restaurants et aux invitations chez des amis. Les habitudes se modifieront au cours du temps. Le patient devra rester vigilant sur la quantité du bol alimentaire et sur la nécessité d’une bonne mastication des aliments.
Les relations sociales
Les relations sociales peuvent être profondément bouleversées. La personne obèse est souvent perçue comme joviale et gentille, sans lien de compétition, notamment sur le plan de la séduction. Cependant l’aspect physique se modifie après l’opération, souvent dans le sens d’une plus grande érotisation, ce qui peut susciter des modifications du comportement des autres, telles qu’une rivalité et une jalousie avec les pairs, source de déstabilisation et de manifestations d’hostilité.
L’équilibre du couple peut être modifié par le changement corporel radical. Le partenaire peut avoir des difficultés à s’adapter aux changements corporels. L’opération n’est pas toujours la garantie d’une amélioration de la vie de couple.\n</p>\n<p>\n\t Les patients se révèlent souvent plus stables sur le plan émotionnel un ou deux après la chirurgie, souvent plus capables de faire face à des situations stressantes, plus énergiques et ambitieuses socialement.
L’équilibre du couple peut être modifié par le changement corporel radical. Le partenaire peut avoir des difficultés à s’adapter aux changements corporels. L’opération n’est pas toujours la garantie d’une amélioration de la vie de couple.\n</p>\n<p>\n\t Les patients se révèlent souvent plus stables sur le plan émotionnel un ou deux après la chirurgie, souvent plus capables de faire face à des situations stressantes, plus énergiques et ambitieuses socialement.
L’humeur
L’humeur est stabilisée ou bien améliorée par la chirurgie bariatrique. Si le patient était en butte en pré-opératoire à des affects dépressifs, en lien avec l’épuisement psychique dû aux nombreux régimes suivis ou aux conséquences de l’obésité, la symptomatologie dépressive s’améliorera après la chirurgie et avec la perte de poids. A l’inverse, une perte de poids insuffisante par rapport aux attentes du patient peut déclencher ou bien chroniciser une dépression.
Selon la relation que le patient entretient ou entretenait avec la nourriture, pourront se déclarer (ou au contraire régresser) des affects anxieux. Très souvent, les patients opérés restent angoissés de reprendre du poids, ce qui se manifeste de façon plus ou moins marquée.
Selon la relation que le patient entretient ou entretenait avec la nourriture, pourront se déclarer (ou au contraire régresser) des affects anxieux. Très souvent, les patients opérés restent angoissés de reprendre du poids, ce qui se manifeste de façon plus ou moins marquée.
L’image corporelle
La perte de poids rapide due à l’opération peut provoquer chez certains patients un décalage entre l’image corporelle intériorisée et le corps réel après l‘opération.
L’insatisfaction corporelle est l’un des principaux motifs qui conduisent à réaliser une chirurgie bariatrique, notamment chez les femmes. L’intervention et la perte de poids qui s’ensuit corrigent en général rapidement cette insatisfaction corporelle, en rendant l’habillement plus aisé par exemple.
Cependant le discours sur ce nouveau corps nu, dépourvu de ses vêtements, peut être différent. Après une perte de poids importante, des stigmates de l’obésité persisteront, avec apparition de vergetures, et d’une peau flasque et distendue. Nombre de patients s’en accommoderont, gardant la satisfaction de ne plus être stigmatisés ; d’autres demanderont une chirurgie réparatrice.
L’insatisfaction corporelle est l’un des principaux motifs qui conduisent à réaliser une chirurgie bariatrique, notamment chez les femmes. L’intervention et la perte de poids qui s’ensuit corrigent en général rapidement cette insatisfaction corporelle, en rendant l’habillement plus aisé par exemple.
Cependant le discours sur ce nouveau corps nu, dépourvu de ses vêtements, peut être différent. Après une perte de poids importante, des stigmates de l’obésité persisteront, avec apparition de vergetures, et d’une peau flasque et distendue. Nombre de patients s’en accommoderont, gardant la satisfaction de ne plus être stigmatisés ; d’autres demanderont une chirurgie réparatrice.
Les troubles du comportement alimentaire
Plus de la moitié des patients candidats à la chirurgie bariatrique ont des troubles du comportement alimentaire (TCA). Finalement le comportement alimentaire avant la chirurgie n’a que peu d’influence sur la perte de poids après chirurgie, la présence de TCA sévères en pré-opératoire ne constitue donc pas une contre-indication absolue à la chirurgie, si ces troubles ne sont pas les témoins d’une dépression sévère ou de troubles de l’image de soi. Le comportement alimentaire en post-opératoire s’avère être un déterminant plus important.
Le suivi psychologique post-opératoire n’est donc en rien superflu, car il permet de reconnaitre les situations qui ont pu être aggravées par l’acte chirurgical. Il est donc primordial que le patient puisse consulter le psychologue ou le psychiatre dans les suites opératoires afin d’aborder ses éventuelles difficultés.
Le suivi psychologique post-opératoire n’est donc en rien superflu, car il permet de reconnaitre les situations qui ont pu être aggravées par l’acte chirurgical. Il est donc primordial que le patient puisse consulter le psychologue ou le psychiatre dans les suites opératoires afin d’aborder ses éventuelles difficultés.
L’addiction à l’alcool
Il a été rapporté dans la littérature une augmentation significative de la consommation d’alcool chez certains patients ayant subi une chirurgie bariatrique, d’autant plus qu’il s’agissait de sujets de sexe masculin, d’âge jeune, ayant une consommation antérieure à la chirurgie de plus de 2 verres par jour et un usage récréatif de drogues. Le risque parait augmenté en cas de by-pass gastrique, comparé à l’anneau gastrique.
Lieux de pratique
Cursus
DOCTEUR FRÉDÉRIC DOUCHEZ
- ANCIEN INTERNE DES HÔPITAUX DE PARIS
- ANCIEN CHEF DE CLINIQUE
- ASSISTANT DES HÔPITAUX DE PARIS
- CHIRURGIE GÉNÉRALE VISCÉRALE ET DIGESTIVE
- CHIRURGIE DE L’OBÉSITÉ
Honoraires
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