Suivi post-opératoire
Le suivi du patient après l’intervention est impératif.
Il est l’un des 3 piliers de la prise en charge chirurgicale du patient obèse sévère, avec la préparation nutritionnelle et psychologique pré-opératoire et la qualité du geste chirurgical. Il est programmé avant l’intervention et fait l’objet d’un contrat moral avec le patient.
Il est assuré par l’équipe qui a pris le patient en charge initialement et par le médecin traitant. Il doit être poursuivi toute la vie, en raison du risque de complications tardives (chirurgicales ou nutritionnelles dont certaines peuvent conduire à des atteintes neurologiques graves) et car l’obésité est une maladie chronique.
Le suivi post-opératoire a 2 buts :
Le patient est revu en consultation au moins 4 fois la première année, 1 ou 2 fois par an après. Cependant, le suivi doit être personnalisé et la fréquence des visites adaptée à la procédure et au patient.
Il est l’un des 3 piliers de la prise en charge chirurgicale du patient obèse sévère, avec la préparation nutritionnelle et psychologique pré-opératoire et la qualité du geste chirurgical. Il est programmé avant l’intervention et fait l’objet d’un contrat moral avec le patient.
Il est assuré par l’équipe qui a pris le patient en charge initialement et par le médecin traitant. Il doit être poursuivi toute la vie, en raison du risque de complications tardives (chirurgicales ou nutritionnelles dont certaines peuvent conduire à des atteintes neurologiques graves) et car l’obésité est une maladie chronique.
Le suivi post-opératoire a 2 buts :
- Pérenniser la perte de poids
- Dépister les complications à moyen et long termes
Le patient est revu en consultation au moins 4 fois la première année, 1 ou 2 fois par an après. Cependant, le suivi doit être personnalisé et la fréquence des visites adaptée à la procédure et au patient.
Suivi post-opératoire précoce : les 3 premiers mois
Il est assuré initialement en hospitalisation, une prévention thrombo-embolique par le lever précoce et une anticoagulation préventive par héparine de bas poids moléculaire est recommandée ainsi que l’utilisation péri-opératoire de matériel de compression veineuse.
Les premiers jours et premières semaines exposent aux risques de complications chirurgicales, quelle que soit la technique, à savoir les perforations, les fuites digestives, les complications hémorragiques et les occlusions.
Les hospitalisations étant courtes en chirurgie bariatrique, il est possible qu’une complication se déclare après la sortie du patient, à son domicile. A sa sortie, le patient est donc informé des signes d’alarme devant le conduire à consulter en urgence son chirurgien après son retour à domicile.
Ces signes sont la survenue de douleurs abdominales inhabituelles ou prolongées, l’apparition d’une dysphagie (blocage à la déglutition), des vomissements répétés, ou de la fièvre.
Le patient reçoit également à sa sortie des consignes strictes sur les modalités de la réalimentation post-opératoire, afin de réduire les risques de complications chirurgicales graves en lien avec le non-respect de ces mesures, ainsi qu’une brochure ou un livret donnant les informations sur l’intervention réalisée et les supplémentations prescrites.
Le suivi post-opératoire immédiat est donc assuré par l’équipe chirurgicale. Au décours de la période post-opératoire immédiate, le patient devra être revu par l’équipe nutritionnelle qui l’avait pris en charge.
Les premiers jours et premières semaines exposent aux risques de complications chirurgicales, quelle que soit la technique, à savoir les perforations, les fuites digestives, les complications hémorragiques et les occlusions.
Les hospitalisations étant courtes en chirurgie bariatrique, il est possible qu’une complication se déclare après la sortie du patient, à son domicile. A sa sortie, le patient est donc informé des signes d’alarme devant le conduire à consulter en urgence son chirurgien après son retour à domicile.
Ces signes sont la survenue de douleurs abdominales inhabituelles ou prolongées, l’apparition d’une dysphagie (blocage à la déglutition), des vomissements répétés, ou de la fièvre.
Le patient reçoit également à sa sortie des consignes strictes sur les modalités de la réalimentation post-opératoire, afin de réduire les risques de complications chirurgicales graves en lien avec le non-respect de ces mesures, ainsi qu’une brochure ou un livret donnant les informations sur l’intervention réalisée et les supplémentations prescrites.
Le suivi post-opératoire immédiat est donc assuré par l’équipe chirurgicale. Au décours de la période post-opératoire immédiate, le patient devra être revu par l’équipe nutritionnelle qui l’avait pris en charge.
Suivi à moyen et long termes
Le suivi médico-chirurgical met l’accent sur :
Les traitements doivent être adaptés :
Le médecin mènera à chaque consultation une enquête alimentaire et réitérera les conseils diététiques. Un bilan nutritionnel et vitaminique orienté par la clinique et la technique opératoire sera effectué dès 3 mois, renouvelé à 6 mois, puis au moins annuellement.
Le suivi éducatif établi en pré-opératoire sur le plan diététique et de l’activité physique est poursuivi.
Un suivi au plan psychologique et psychiatrique est recommandé́ pour les patients qui présentaient des troubles du comportement alimentaire ou des pathologies psychiatriques en pré-opératoire ; il est proposé́ au cas par cas pour les autres patients, dont la vie personnelle peut parfois être très affectée par les changements morphologiques et psychologiques entraînés par la perte de poids suite à la chirurgie. Une période d’adaptation au changement est souvent nécessaire, pour soi-même et pour l’entourage (couple, famille, environnement socioprofessionnel).
Un recours à la chirurgie réparatrice est possible après stabilisation de la perte de poids, 12 à 18 mois après chirurgie bariatrique, en l’absence de dénutrition.
Si une grossesse est désirée, il est recommandé de la différer après la période d’amaigrissement, c’est-à-dire à 12-18 mois après l’intervention. Une contraception est donc recommandée dès que la chirurgie est programmée, puis pendant 12 à 18 mois après l’intervention. L’efficacité de la contraception orale pourrait être diminuée après chirurgie malabsorptive. Une autre méthode de contraception doit être discutée.
Au-delà une grossesse est possible et doit être préparée. Il est recommandé de programmer un suivi nutritionnel par l’équipe pluridisciplinaire avant toute conception, à défaut au tout début de la grossesse, pendant la grossesse et en post-partum. L’ajustement d’un anneau gastrique ajustable doit être discuté.
- l’évaluation de la perte de poids et sa cinétique
- l’évaluation de la qualité de vie
- la surveillance des comorbidités, notamment le diabète de type 2, l’hypertension artérielle, les dyslipidémies, le syndrome d’apnées du sommeil, la stéatohépatite non alcoolique…
- la prévention et la recherche de carences vitaminiques ou nutritionnelles : recherche de signes cliniques (notamment signes neurologiques) et biologiques de dénutrition ou de carence vitaminique, supplémentation systématique après chirurgie malabsorptive (multivitamines, calcium, vitamine D, fer et vitamine B12), et à discuter au cas par cas en fonction du bilan clinique et biologique en cas de chirurgie restrictive.
- la recherche de complications ou de dysfonctionnement du montage chirurgical, qui peuvent se manifester par différents symptômes (douleurs abdominales, vomissements, reflux gastro-œsophagien, dysphagie…).
Les traitements doivent être adaptés :
- traitement des comorbidités (cardio-vasculaires, métaboliques, respiratoires...). La chirurgie bariatrique peut corriger certaines comorbidités, parfois quelques semaines seulement après l’intervention (le diabète notamment). Ces comorbidités doivent être réévaluées précocement et leur traitement doit être adapté.
- traitements en cours pouvant faire l’objet d’une malabsorption après chirurgie malabsorptive. La chirurgie malabsorptive peut entraîner une malabsorption de divers médicaments (antivitamines K, hormones thyroïdiennes, antiépileptiques, etc.), dont la posologie doit alors être modifiée.
- arrêt si possible des médicaments gastrotoxiques (aspirine, AINS, corticoïdes, etc.) qui doivent être évités dans la mesure du possible.
Le médecin mènera à chaque consultation une enquête alimentaire et réitérera les conseils diététiques. Un bilan nutritionnel et vitaminique orienté par la clinique et la technique opératoire sera effectué dès 3 mois, renouvelé à 6 mois, puis au moins annuellement.
Le suivi éducatif établi en pré-opératoire sur le plan diététique et de l’activité physique est poursuivi.
Un suivi au plan psychologique et psychiatrique est recommandé́ pour les patients qui présentaient des troubles du comportement alimentaire ou des pathologies psychiatriques en pré-opératoire ; il est proposé́ au cas par cas pour les autres patients, dont la vie personnelle peut parfois être très affectée par les changements morphologiques et psychologiques entraînés par la perte de poids suite à la chirurgie. Une période d’adaptation au changement est souvent nécessaire, pour soi-même et pour l’entourage (couple, famille, environnement socioprofessionnel).
Un recours à la chirurgie réparatrice est possible après stabilisation de la perte de poids, 12 à 18 mois après chirurgie bariatrique, en l’absence de dénutrition.
Si une grossesse est désirée, il est recommandé de la différer après la période d’amaigrissement, c’est-à-dire à 12-18 mois après l’intervention. Une contraception est donc recommandée dès que la chirurgie est programmée, puis pendant 12 à 18 mois après l’intervention. L’efficacité de la contraception orale pourrait être diminuée après chirurgie malabsorptive. Une autre méthode de contraception doit être discutée.
Au-delà une grossesse est possible et doit être préparée. Il est recommandé de programmer un suivi nutritionnel par l’équipe pluridisciplinaire avant toute conception, à défaut au tout début de la grossesse, pendant la grossesse et en post-partum. L’ajustement d’un anneau gastrique ajustable doit être discuté.
Lieux de pratique
Cursus
DOCTEUR FRÉDÉRIC DOUCHEZ
- ANCIEN INTERNE DES HÔPITAUX DE PARIS
- ANCIEN CHEF DE CLINIQUE
- ASSISTANT DES HÔPITAUX DE PARIS
- CHIRURGIE GÉNÉRALE VISCÉRALE ET DIGESTIVE
- CHIRURGIE DE L’OBÉSITÉ
Honoraires
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